L’automédication en dix commandements

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Généralement, l’automédication est considérée comme le fait de pouvoir soulager divers maux sans gravité par soi-même soit donc sans consultation médicale préalable.

En effet, dans certains cas, lorsque le diagnostic est bien connu, il est donc possible de se soigner soi-même, cependant cette pratique doit suivre certaines règles que nous allons voir dans cet article…

Que penser de l’automédication ?

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Si l’automédication peut parfois s’avérer suffisante pour de petits maux bénins, il faut aussi savoir renoncer à cette forme de soins si le diagnostic n’est pas connu et surtout si la maladie persiste.
Parfois, se soigner sans consultation médicale préalable peut aussi, selon les maux, engendrer des conséquences si la maladie n’est pas soignée correctement.

Il faut donc apprendre à renoncer à l’automédication en cas de maladies chroniques comme le diabète, les affections cardiaques, un système immunitaire affaibli, trouble des reins, du foie, des intestins, pour tous ces exemples, il est préférable de consulter son médecin.

Les dix conseils à suivre pour l’automédication

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En premier lieu, il est important de demander conseil à son pharmacien.
Pour un médicament qui ne nécessite pas d’ordonnance, donc dans le cadre d’une automédication, il est toujours plus prudent de s’informer auprès de son pharmacien qui reste un professionnel avéré en ce domaine. Votre pharmacien saura vous éclairer sur l’usage et sur les recommandations d’un médicament.

L’automédication s’entend lorsque les maux sont bien reconnus. Ainsi et pour tous les doutes, des craintes, des symptômes inconnus, mieux vaut consulter un médecin.
Pour les femmes enceintes ou qui allaitent, l’automédication n’est jamais conseillée.

Pour les personnes qui souhaitent pratiquer l’automédication, il faut savoir également que ce principe doit avoir une durée adaptée, si les symptômes persistent ou si aucune amélioration n’est constatée, là-encore, mieux vaut consulter. Ne jamais dépasser non plus les durées de traitement conseillées sur les médicaments.

Si vous consultez votre médecin après une automédication, il est très important de lui avouer ce fait. Il ne faut surtout pas cacher les traitements que vous avez pris, sans résultat convaincant, les médecins sont souvent confrontés à cette automédication, ils ont donc l’habitude et ne jugeront pas votre action.

Bien évidemment, pour un médicament et dans le cas d’une automédication, il est essentiel de lire la notice d’utilisation et les recommandations, de même voir la date de péremption. L’automédication ne demande pas non plus de prendre tout et n’importe quoi c’est un acte responsable qui doit être responsable de A à Z.

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Pour l’automédication, il est primordial également d’éviter le cumul des médicaments, plusieurs médicaments peuvent avoir des interactions inefficaces contre les maux dont vous souffrez. Il convient donc d’éviter une automédication si vous êtes déjà en traitement, dans tous les cas, parlez-en à votre médecin.

Une autre règle essentielle est d’éviter l’alcool lorsque vous prenez des médicaments car cela accentue le risque d’effets indésirables.

Veillez aussi à conserver correctement vos médicaments, généralement on évite la lumière, la chaleur et l’humidité, il faut donc les stocker au frais, au sec et à l’abri de la lumière.

La vigilance et la prudence s’imposent en présence d’enfants, il convient de stocker les médicaments dans une armoire inaccessible à l’enfant et fermée à clé pour encore plus de sécurité. Certains médicaments restent sans dangers mais il reste conseillé de les mettre hors de portée des enfants, certains autres médicaments se conservent au réfrigérateur, on les met donc au plus haut pour que l’enfant ne puisse y toucher.

Conclusion :

Pour un petit rhume, un mal de tête ou de ventre, l’automédication est courante, à juste titre et aussi en toute responsabilité, l’automédication dans ces cas-là ne présente pas de dangers. Par contre, si les symptômes persistent ou sont fréquents, il reste conseillé de voir son médecin traitant. Cette règle essentielle reste valable pour toutes les formes d’automédications par médicaments ou par des plantes.

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